Dans la réussite et le développement d’une entreprise, les flux d’informations, les flux physiques et les flux financiers et administratifs sont hautement stratégiques. Bien les maîtriser permet de répondre aux besoins des clients et de leur offrir un produit et un service (très) satisfaisants, tout en minimisant les coûts et en favorisant un environnement de travail de qualité pour les employés.
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Mais alors, comment optimiser cette Supply Chain ? Comment réussir à être toujours plus performant, de l’achat des matières premières auprès du fournisseur jusqu’à la livraison finale, en passant par l’étape de production, le stockage, etc. ?
Voici un passage en revue des solutions à mettre en place au niveau des différents maillons de la chaîne, pour obtenir le meilleur ratio entre résultats et ressources employées.
Mesurer le niveau de performance pour pouvoir l’améliorer
Avant d’engager de quelconques actions dans le but d’obtenir une Supply Chain plus efficiente, il semble évident de réaliser une évaluation des performances actuelles. En effet, l’idée est de gagner du temps et de l’argent : mettre en place une nouvelle organisation en se basant sur une intuition ou » pour voir ce que cela va donner » risque plutôt d’être contre-productif.
Le responsable du SCM (Supply Chain Management) doit donc utiliser les données à sa disposition pour prendre des décisions sur les changements à opérer. Les divers indicateurs logistiques ne doivent donc pas être ignorés, puisqu’ils fournissent des informations clés sur les points défaillants de l’organisation. Ces indicateurs peuvent concerner les différentes opérations de transport (ex. : taux de remplissage par véhicule), la gestion des stocks (ex. : coefficient de rotation du stock), la satisfaction client (ex. : taux de service), la production (ex. : Lead Time), etc. Bien entendu, chaque entreprise doit établir une liste de KPIs pertinents par rapport à son type d’activité, sa taille ou encore sa stratégie.
Mais il ne suffit pas de récolter les données utiles et de faire quelques calculs pour aboutir à des décisions qui amélioreront la performance de la Supply Chain. Prendre le temps d’analyser les chiffres, de les comparer sur plusieurs périodes, entre les différents clients, entre les fournisseurs, etc., aide à y voir plus clair sur les potentiels défauts à corriger au sein de la chaîne d’approvisionnement.
Un suivi régulier des indicateurs est donc tout aussi important, car il permet de se rendre compte de l’impact (positif ou négatif) de certains changements ayant eu lieu dans le processus. Il devient alors possible de savoir s’il faut continuer dans une voie empruntée, en choisir une autre ou faire marche arrière.
Prêter attention à chaque opération de la chaîne, tout en gardant une vision globale
La Supply Chain se compose d’une multitude de maillons, qui doivent coopérer de manière simultanée ou les uns à la suite des autres.
A chaque étape de la chaîne d’approvisionnement, il est possible d’apporter une amélioration, que ce soit dans la relation avec l’entreprise de transport, dans la manutention des produits stockés ou encore dans l’organisation de l’entrepôt. Toutes les opérations réalisées au sein de la Supply Chain ont en effet leur importance, et il ne faut en oublier aucune.
Néanmoins, un responsable de Supply Chain doit toujours garder à l’esprit qu’il doit gérer un processus complet, intégrant de nombreux acteurs. Avant d’engager un changement, à si petite échelle soit-il, il faut donc s’assurer que les opérations en amont et en aval ne seront pas négativement impactées et pourront s’adapter.
Dans la même logique, lorsque des décisions sont prises pour atteindre un objectif de performance (réduction des délais de livraison, réduction du coût de stockage, meilleur contrôle qualité des articles, etc.), il faut envisager des solutions globales, intégrant toutes les parties prenantes et opérations concernées.
Par exemple, certaines entreprises peuvent décider d’opter pour le Cross-Docking pour minimiser les stocks et être plus réactives. Dans ce cas, il faut non seulement adapter l’organisation du transport pour l’approvisionnement, mais aussi penser à mettre en place le système d’information adapté, à former les employés à ce nouveau mode de fonctionnement, à établir un nouveau mode de gestion des commandes, à modifier l’organisation de l’entrepôt, etc. Et tout cela doit bien évidemment être réalisé de manière synchronisée, pour éviter tout dysfonctionnement, qui remettrait en cause les performances attendues.
Se doter d’outils adéquats et utiliser les nouvelles technologies
En logistique comme dans les autres activités d’une entreprise, l’automatisation des tâches, le partage d’informations ou encore les prévisions permettent d’améliorer considérablement la performance.
Pour parvenir à mettre en œuvre tout cela, le choix de logiciels adaptés et la mise en place d’un système d’information performant sont de véritables alliés. En effet, les possibilités offertes par les technologies actuelles doivent être exploitées, car elles permettent de réduire les coûts et de se montrer plus réactif.
Plus concrètement, on pense notamment aux ERP (ou PGI en français), qui facilitent le partage de données entre diverses entreprises. Par exemple, cela permet de transférer automatiquement des informations clés aux fournisseurs dans le cadre d’une Gestion Partagée des Approvisionnements.
Cela est également vrai au sein même de l’entreprise : à l’aide d’un logiciel qui transmet directement les données d’achats et de ventes d’articles et qui est capable de réaliser des prévisions, il devient possible de savoir en temps réel quelles commandes prévoir pour éviter la rupture de stock, tout en évitant un surplus.
Pour encore plus de temps gagné et moins de ressources utilisées, et donc encore plus de performance, l’automatisation de ce type d’opérations est d’ailleurs très intéressante. Dès lors qu’un logiciel est capable de réaliser certaines tâches redondantes et peu porteuses de valeur (envoi des bons de commande ou planification du transport de produits par exemple), toute la chaîne logistique s’en voit améliorée.
Accepter le changement et s’adapter au marché
On le sait, un projet de changement dans une entreprise peut être difficile à mettre en place : manque d’adhésion de la part des salariés, solutions inadaptées à la nouvelle stratégie, manque de communication de la part du management, etc.
Pourtant, une entreprise doit être suffisamment souple dans sa Supply Chain pour qu’elle puisse rapidement s’adapter à des besoins changeants. Les volontés particulières d’un client, la situation du marché, l’arrivée de nouvelles technologies, la vente d’un nouveau produit ou bien la défaillance de fournisseurs peuvent par exemple complètement bouleverser une chaîne logistique jusqu’alors performante.
Dans ces conditions, l’amélioration de la performance de la Supply Chain implique de ne pas vouloir à tout prix faire perdurer des processus dépassés ou inadaptés. L’optimisation n’est pas un travail ponctuel ou une amélioration à apporter uniquement lorsqu’un problème survient : il s’agit d’une quête perpétuelle de performances logistiques toujours plus intéressantes.
Dans le cadre d’un changement global de stratégie, il peut même être intéressant de faire appel à un chef de projet Supply Chain, qui apportera un œil neuf sur l’organisation. Certains outils informatiques SCM peuvent aussi s’avérer très utiles lorsqu’il faut revoir la stratégie logistique, notamment grâce à leurs fonctionnalités d’aide à la décision et détection des risques.
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