Aujourd’hui, toutes les entreprises cherchent à réduire l’impact de leur logistique sur l’environnement. Pour cela, elles doivent donc s’orienter vers des processus dits « verts ». C’est ce que l’on appelle la logistique durable. Cette dernière vaut pour tous les flux de la supply chain, qu’il s’agisse de la gestion de la production, de la gestion du stockage, de la gestion de l’emballage ou encore de la gestion du transport. Mais alors, quels sont les enjeux environnementaux de la logistique ?
Collaborer avec des prestataires éco-responsables
Pour réduire son impact sur l’environnement, une entreprise doit se montrer plus éco-responsable, y compris dans ses collaborations. En d’autres termes, ses partenaires doivent eux aussi s’inscrire dans une démarche de réduction de leur empreinte carbone. Cela concerne non seulement les fournisseurs d’énergie et de ressources, mais également les prestataires qui fournissent les emballages, les transporteurs choisis pour livrer les produits, etc.
Avant de conclure un partenariat, les entreprises qui veulent adopter une logistique durable doivent donc vérifier le positionnement du prestataire à ce sujet.
Mettre en place une politique de réduction des emballages
La réduction des emballages est au cœur des préoccupations depuis quelques années. Désormais, cette étape est sans doute l’élément le plus important d’une logistique durable. Le plastique pétrosourcé étant à bannir pour préserver l’environnement, la mise en place d’alternatives écologiques est l’un des enjeux majeurs de la supply chain.
Cette transition passe par certains choix inévitables, comme la réduction du poids des colis, l’utilisation d’emballages réutilisables et/ou biodégradables, etc.
Assurer une meilleure gestion du traitement des déchets
Autre enjeu majeur d’une logistique durable, la gestion du traitement des déchets. Il faut dire que les entreprises en génèrent une grande quantité par le biais de leurs activités, notamment en ce qui concerne les emballages.
Heureusement, grâce au Code de l’environnement, la loi impose aujourd’hui un tri sélectif desdits déchets, sur la base de 6 flux spécifiques :
- les déchets en papier ;
- les déchets en carton ;
- les déchets en métal ;
- les déchets en plastique ;
- les déchets en verre ;
- les déchets en bois.
Évidemment, les moyens de tri adéquats doivent être mis à disposition des salariés et du personnel.
Réduire l’empreinte carbone du flux des transports
Enfin, il ne peut y avoir de logistique durable sans une réduction significative de l’empreinte carbone liée au transport. En effet, en matière de pollution, le transport est sans doute le processus qui impacte le plus l’environnement.
L’entreprise doit donc mettre en place une stratégie de transport éco-responsable, qui passe entre autres par des plateformes de stockage locales ou par une utilisation du transport ferroviaire, réputé pour être moins polluant. De la même façon, toute livraison en ville doit être assurée par un transport écologique. Il peut s’agir du vélo, de véhicules hybrides ou électriques, voire de livraisons collaboratives.