L’externalisation de la Supply Chain doit relever d’un choix stratégique. Les risques liés à cette démarche existent et il faut pouvoir accompagner cette externalisation pour qu’elle reste vertueuse. La gestion d’une telle démarche doit être anticipée et suivie, et doit respecter quelques règles de bon sens pour porter ses fruits.
Le choix du prestataire : la pierre angulaire de la réussite
Un prestataire logistique de Supply Chain n’est pas à choisir à la légère. Ses aptitudes à s’adapter au marché et à ses contraintes seront sa carte de visite. Il doit comprendre le besoin de son client et y apporter des réponses logistiques précises. Par ailleurs, il doit être capable d’anticiper les besoins à venir et apporter les solutions qui s’imposent. Pour cela, un bon prestataire logistique doit avant tout être à l’écoute de son client.
Le dialogue commercial est important, conditionnant en partie la maîtrise des flux d’information. En effet, toute information de son client en lien avec la logistique externalisée doit être analysée pour ensuite décider des actions à mener sur les flux de marchandises. La performance doit rester l’objectif commun du prestataire et de son client.
Comment contrôler cette performance alors même que la compétence mesurée a subi une externalisation? Pour se faire, des indicateurs de performance réguliers doivent être établis sous forme de :
- ratios indicateurs ;
- tableaux de bord d’activité communément suivis ;
- remontées de satisfaction client ;
- mesures de qualités ;
- etc.
L’externalisation progressive : une mise en place par étapes
Externaliser sa Supply Chain, ce n’est pas nécessairement confier toute sa logistique étendue à un prestataire en une seule fois. En effet, une entreprise qui désire procéder à l’externalisation de sa Supply Chain peut procéder par étapes afin de s’assurer de l’efficience du prestataire logistique.
Par exemple, une première étape peut consister à externaliser la seule logistique des flux d’approvisionnement de rang 1. Cela permettra donc à l’entreprise de :
- vérifier le bon déroulement des opérations auprès de son fournisseur historique ;
- ne pas impacter directement son service aval tourné vers le client (pôle d’excellence par définition);
- s’assurer du transfert des compétences dans un délai raisonnable et raisonné ;
- rectifier les paramétrages qui s’imposent grâce à l’expérience,;
- préparer la suite de l’externalisation en toute sérénité.
L’externalisation, c’est avant tout un rapport de confiance qui doit s’instaurer entre le prestataire et le client. Une fois cette confiance établie, l’outil n’en sera que plus efficace et tourné vers une stratégie gagnant-gagnant.